Le chêne sessile fait partie de la famille des fagacées. En celtique, il est nommé Kaër quez voulant dire « bel arbre ». Ses glands sont sessiles c’est-à-dire qu’ils ne possèdent pas d’attaches apparentes et sont directement attachés au rameau.
En France, il est commun en plaine et présent sur l’ensemble du territoire excepté dans la région méditerranéenne.
En Creuse, le Chêne Sessile fait partie des essences dominantes dès que l’altitude s’élève.
Nom latin : Quercus petraea, Liebl.=Q.sessiliflora
Nom vernaculaire : chêne sessile ou chêne rouvre
Nom Anglais : Durmast Oak
Silhouette : Le houppier est ample mais relativement clair
Taille : 20 à 40m de hauteur
Longévité : très longue longévité de 500 ans à parfois 1000 ans
Écorce : dans un premier temps l’écorce est lisse et verdâtre puis elle se fissure longitudinalement et devient grisâtre.
Rameaux : ils sont bruns-gris et ils supportent des bourgeons écailleux légèrement poilus rassemblés à l’extrémité du rameau.
Feuilles : Elles sont nettement pétiolées et constituées de lobes arrondis.
Fleurs : Les fleurs mâles sont en forme de chatons pendants et les fleurs femelles sont minuscules situées à la base des feuilles de l’année.
Fruit : Les glands sont sessiles. Ils fournissent une part importante de l’alimentation d’animaux sauvages (Geai, Chevreuil, Sanglier) et domestiques.
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Autoécologie :
Le chêne sessile est une espèce post-pionnière s’installant dans un endroit préalablement boisé de demi-ombre à l’inverse du chêne pédonculé au tempérament plus pionnier.
C’est une essence très plastique qui s’adapte à de nombreux milieux (plaines, moyennes montagnes,…) et à de nombreux sols.
Gestion et sylviculture :
Le chêne sessile craint moins les sécheresses estivales que le chêne pédonculé, il est donc préférable de le privilégier dans les années à venir face aux changements climatiques.
Le forestier peut conduire le chêne selon différents traitements sylvicoles.
L’utilisation :
Le chêne sessile et le chêne pédonculé ont les mêmes usages et propriétés. Ils possèdent un bois à aubier blanc jaunâtre avec un duramen plus ou moins foncé. Le bois se travaille bien et par conséquent il est utilisé dans de nombreux domaines.
- Utilisations médicinales :
Grâce à sa richesse en tanin, l’écorce est astringente et permet d’atténuer l’eczéma et diverses autres maladies cutanées.
- Utilisations culinaires :
Les glands sont très appréciés par la faune sauvage (Sanglier, Chevreuil, Geai)
En cuisine : il faut préalablement retirer leur amertume puis les faire rôtir ou les réduire en farine. On peut également extraire l’huile des glands.
L’écorce est utilisée pour clarifier le vin maison si ce dernier est riche en pectine.
Le saviez-vous ?
Une symbiose peut s’établir entre le Chêne et la truffe. Ce champignon très cher est récolté à l’aide d’un chien ou d’un cochon.
En forêt avec Manon 
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