La fourmilière

fourmilière version 2
Illustration : S. Lefebvre et B. Charles – charles.benoit@free.fr

Un emplacement bien choisi :

L’emplacement du dôme est souvent choisi en fonction des vents, de la pluie, de la végétation environnante, du soleil et surtout de la proximité de la nourriture.

Il est souvent construit sur une souche d’arbre : c’est le pilier de la fourmilière.

 Un toit imperméable :

Une solide couche de 10cm d’épaisseur, constituée d’aiguilles, protège la fourmilière de la pluie. Sa couleur et son orientation font un excellent capteur de la chaleur solaire. De plus, les fourmis rousses se rassemblent sur le toit du dôme pour se réchauffer. Lorsqu’elles rentrent, elles permettent d’augmenter la température interne de la fourmilière.

Le saviez-vous ?

La toiture de la fourmilière doit rester toujours propre et lisse pour permettre une bonne étanchéité. La résine des aiguilles, constituant le toit, empêche l’installation de plantes et de champignons.

Une température régulée :

Entre la fin du printemps et le début de l’automne, les fourmis arrivent à conserver une température de 25°C au cœur de la fourmilière même lorsqu’il fait moins de 10°C dehors. La fourmilière est équipée de bouche d’aération permettant de réguler la température intérieure.

La population de la fourmilière :

La population d’une fourmilière se partage en groupes, les « castes » :

  • La reine pond les œufs
  • Les princesses succèderont à la reine
  • Les princes sont des mâles qui ne vivent pas longtemps car ils meurent après l’accouplement
  • Les ouvrières sont les plus nombreuses : elles nettoient, s’occupent des larves, et les plus vieilles vont chercher de la nourriture à l’extérieur.

La fourmi a également un rôle fondamental pour l’équilibre de l’écosystème forestier.

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