La sylviculture du sapin pectiné

ONF-medialib-000000851.jpg
Photo : Thierry Lamant – ONF

En Limousin, le sapin pectiné est à sa place dès que l’altitude s’élève avec un climat montagnard marqué par une influence océanique plus ou moins prononcée.

petit forestier2 800x600Le sapin peut être cultivé en peuplement pur ou mélangé avec le hêtre ou avec d’autres résineux comme l’épicéa, les pins, le douglas ou le mélèze.

Pour le renouvellement des peuplements, la priorité est nettement donnée à la régénération naturelle. Plus économique, elle permet le maintien et l’utilisation des écotypes locaux. Les semis s’installent très facilement et en grand nombre.  Le recours à la plantation doit être exceptionnel.

Les jeunes peuplements doivent être accompagnés par le forestier :

  • Dégagements réguliers jusqu’à 3m de hauteur pour dégager les brosses de semis
  • Ouverture de cloisonnements sylvicoles
  • Façonnage du peuplement avec un dépressage pour ramener la densité à 1 500 tiges à 6-8m de hauteur.

En futaie régulière, la première éclaircie intervient vers 45 ans quand le peuplement atteint 20m de haut. A partir de ce moment, les éclaircies se succèdent tous les 7-8 ans pour atteindre une densité finale de 130 tiges par ha vers 90 ans.

Le sapin pectiné peut également se conduire en futaie irrégulière. Toutes les opérations : récolte, amélioration, renouvellement, sanitaire sont alors pratiquées simultanément. Le renouvellement des arbres est diffus et non pas généralisé. On pratique une sylviculture d’arbre et non pas de peuplement. Ce traitement est très adapté aux forêts de montagnes.

ensemble de logos

Laisser un commentaire